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SENATOR SMITH: And you saw no people in the water? MR. PITMAN: None, sir. SENATOR SMITH: Did you hear any cries of distress? MR. PITMAN: Oh, yes. SENATOR SMITH: What were they, cries for help? MR. PITMAN: Crying, shouting, moaning. SENATOR SMITH: From the ship, or from the water? MR. PITMAN: From the water, after the ship disappeared; no noises before. SENATOR SMITH: There were no noises from the ship's crew, or officers, or passengers, just preceding the sinking? MR. PITMAN: None. SENATOR SMITH: Immediately following the sinking of the ship you heard these cries of distress? MR. PITMAN: Yes. SENATOR SMITH: But, as I understand you, you were not in close proximity to those who were uttering the cries? MR. PITMAN: I may have been three or four hundred yards away; four or five hundred yards away. SENATOR SMITH: Did you attempt to get near them? MR. PITMAN: As soon as she disappeared I said, "Now, men, we will pull toward the wreck." Everyone in my boat said it was a mad idea, because we had far better save what few we had in my boat than go back to the scene of the wreck and be swamped by the crowds that were there. SENATOR SMITH: As a matter of fact, do you not know your boat would have accommodated 20 or 25 more people? MR. PITMAN: My boat would have accommodated a few more, yes; certainly. SENATOR SMITH: According to the testimony of your fellow officers-- MR. PITMAN: My boat would have held more. SENATOR SMITH: (continuing). Your boat would have held about 60 or 65 people. MR. PITMAN: About 60. SENATOR SMITH: Tell us about your fellow passengers on that lifeboat. You say they discouraged you from returning or going in the direction of these cries? MR. PITMAN: They did. I told my men to get their oars out, and pull toward the wreck — the scene of the wreck. SENATOR SMITH: Yes. |
LE SÉNATEUR SMITH : Et vous n’avez vu personne dans l’eau? M. PITMAN : Aucun, monsieur. LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous entendu des cris de détresse? M. PITMAN : Oh, oui. LE SÉNATEUR SMITH : C’était quoi, des appels à l’aide? M. PITMAN : Des pleurs, des cris, des gémissements. LE SÉNATEUR SMITH : Du navire ou de l’eau? M. PITMAN : De l’eau, après la disparition du navire; pas de bruit avant. LE SÉNATEUR SMITH : Il n’y a eu aucun bruit de la part de l’équipage, des officiers ou des passagers du navire juste avant le naufrage? M. PITMAN : Aucun. LE SÉNATEUR SMITH : Immédiatement après le naufrage du navire, vous avez entendu ces cris de détresse? M. PITMAN : Oui. LE SÉNATEUR SMITH : Mais, si j’ai bien compris, vous n’étiez pas à proximité de ceux qui poussaient les cris? M. PITMAN : J’étais peut-être à trois ou quatre cents mètres; à quatre ou cinq cents mètres. LE SÉNATEUR SMITH : Avez-vous essayé de vous approcher d’eux? M. PITMAN : Dès qu’il a disparu, j’ai dit : « Maintenant, les hommes, nous allons tirer vers l’épave. » Tout le monde dans mon canot a dit que c’était une idée folle, parce que nous avions beaucoup mieux de sauver le peu que nous avions dans mon canot que de retourner à la scène de l’épave et être inondé par les foules qui étaient là. LE SÉNATEUR SMITH : En fait, ne savez-vous pas que votre canot aurait pu accueillir 20 ou 25 personnes de plus? M. PITMAN : Mon canot en aurait accueilli quelques-uns de plus, oui, certainement. LE SÉNATEUR SMITH : D’après le témoignage de vos collègues officiers... M. PITMAN : Mon canot aurait tenu plus longtemps. LE SÉNATEUR SMITH : (suite). Votre canot aurait pu contenir environ 60 ou 65 personnes. M. PITMAN : Environ 60. LE SÉNATEUR SMITH : Parlez-nous de vos compagnons de voyage dans ce canot de sauvetage. Vous dites qu’ils vous ont découragé de retourner ou d’aller dans la direction de ces cris? M. PITMAN : Ils l’ont fait. J’ai dit à mes hommes de sortir leurs rames et de tirer vers l’épave — la scène de l’épave. LE SÉNATEUR SMITH : Oui. |
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